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Le coup de coeur de la semaine :
Happyend

Synopsis :
Tokyo, dans un futur proche où plane la menace constante d’un séisme ravageur. Yuta et Kou, deux amis inséparables s’amusent à perturber l’ordre établi de leur lycée. Après un mauvais coup de trop, la direction du lycée déclenche des représailles et met l’établissement sous le contrôle d’une IA de surveillance. Dans un climat de suspicion généralisé, la relation entre les deux amis est mise à l’épreuve : l’un choisit l’indifférence, l’autre la révolte.
Critique :
Tokyo dans très bientôt, entre un méga tremblement de terre annoncé et un parti politique nationaliste en plein essor , l’avenir est sombre pour la jeunesse japonaise. La peur et la haine de l’autre a toujours été un terreau fertile à toute société ennemie de la démocratie.
Une bande d’étudiants engagés dans un combat pacifique et écologique décide de résister à cet l’embrigadement idéologique délétère.
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Parce qu’il a été victime d’une farce/happening de cette bande de lycéens taquins, le proviseur décide d’installer dans l’établissement un système de surveillance vidéo ultra sophistiqué, un Panopticon ( merci Michel Foucault ) permettant de surveiller et justement de punir instantanément et à tire-larigot. Un bisou dans le recoin d’un couloir égale trois points de discipline en moins.
A quelques semaines de l’examen de fin d’étude la résistance s’organise.
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Dystopie intimiste et initiatique. Images à la géométrie glacée et réalisation très élaborée Neo Sora utilise avec intelligence la froide architecture de la grande métropole et met en scène une formidable bande de jeunes acteurs.
Si ce premier film pêche par un scénario un peu lâche et attendu, le réalisateur, fils du célèbre compositeur Ryuichi Sakamoto, signe avec » Happyend » un bel exercice de style chic et très élégant.
Porté par casting mêlant acteurs débutants et visages connus comme Makiko Watanabe et Shiro Sano, le film saisit toute la complexité d’une génération en quête de repères.
À la croisée du cinéma social et du teen movie , HAPPYEND impose Neo Sora comme une voix plutôt singulière du cinéma nippo-américain.